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Articles Sud Ouest sur les drones


 http://www.sudouest.fr/2014/06/12/le-drone-nouvel-outil-de-l-agriculteur-1582871-1552.php





Par-dessus les champs, soudain j'ai vu passer… un drone ! Hier, du côté de Saint-Jean-d'Angély, une démonstration de drone agricole a été effectuée dans le cadre de l'opération Innov'action de la Chambre d'agriculture.

Plusieurs exploitants agricoles sont venus faire connaissance avec ce drôle d'engin. L'Agridrone a été conçu et pensé par des petits génies d'une ferme de Mauprévoir (Vienne). Quatre années après la création de l'entreprise, Airinov emploie 20 salariés en France (contre 6 en 2013) et le service séduit de nombreux céréaliers. Cette petite aile volante, dotée d'un capteur et d'une fameuse sonde Pitot (1), peut fournir des informations d'une grande précision.

Piloté par ordinateur

Comment ça marche ? L'organisme de stockage, la coopérative Terre Atlantique en l'espèce, récupère les données agronomiques de la parcelle auprès de l'exploitant. Elle les transmet à Airinov qui se charge d'établir un plan de vol. « Il est établi sur informatique et le drone est ensuite entièrement piloté par ordinateur, » précise Pierre Gornard, ingénieur technico-commercial d'Airinov.

L'autorisation de décollage ? « Il s'agit de secouer le drone à trois reprises et il s'envole », poursuit le technicien.

La durée maximale d'une mission est de l'ordre de 25 minutes. « Mais nous pouvons inspecter jusqu'à 500 hectares de culture en une journée », certifie Pierre Gornard. Viennent ensuite le traitement des images (détermination de la biomasse pour les colzas, taux de chlorophylle pour les blés) puis les préconisations de traitement de doses d'azote et enfin la transmission des données, « la plupart du temps en 48 heures », à l'exploitant.

L'intérêt est évident pour le céréalier. Virginie Sauzeau, apprentie ingénieur à l'école supérieure d'agriculture d'Angers, indique : « Pour le colza, la dose d'azote prévisionnelle s'élève en moyenne à 197 unités. Après le passage du drone et les données fournies, la dose descend à 175. L'intérêt est évident pour l'économie et le développement durable. »

En plein développement, car les tarifs sont adaptés (15 euros l'hectare de colza avec deux passages, 10 euros l'hectare de blé pour un seul passage), ces petits bijoux de haute technologie (vendus au prix de 28 000 euros) semblent avoir convaincu.

« L'an passé, 56 adhérents avaient souhaité utiliser ce drone pour les colzas. En 2014, nous en sommes à 82. Pour le blé, nous sommes encore en période de test, indique la jeune femme. Nous travaillons aussi pour d'autres secteurs de l'agriculture comme la viticulture, la canne à sucre ou les bananiers. »

(1) Cette sonde est connue car elle aurait été la cause de l'accident du vol Air France Rio-Paris du 1er juin 2009.

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http://www.sudouest.fr/2014/09/10/des-drones-a-tout-faire-1666390-2780.php


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Il existe aussi une société qui utilise les drones à Mont de Marsan ALTI PICTURES

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